Sobre a estupidez no futebol

O futebol deve inteiramente o seu actual estatuto ao facto de as pessoas elaborarem relatos sobre o mesmo. Contudo, não há tópico de análise mais difícil do que o futebol — com a possível excepção da música. No presente estudo examinaremos alguns dos mais revoltantes exemplos de estupidez, inanidade e ignorância à volta do jogo da bola e que partem da noção de que o futebol constitui um reflexo da sociedade. Este tipo de truísmo caseiro legitima numerosos mitos e clichés, mas são as percepções sociais que são projectadas no futebol, como, por exemplo: a comercialização e a globalização constituem a ruína do futebol; aquilo que em tempos foi um jogo da classe trabalhadora é actualmente um privilégio dos ricos; existem ou demasiados estrangeiros na Alemanha ou demasiados alemães no estrangeiro, etc.

Palavras-chave: Futebol, Portugal

Le football doit entièrement son statut actuel aux narrations que les personnes en font. Sans spectateurs, l’art de la narration n’existerait pas. Toutefois, rien n’est plus difficile à analyser que le thème du football — à l’exception possible de la musique. Ce qui est peut-être dû à la nature même de la question: comme on a l’habitude de dire dans le football allemand, en citant Sepp Herberger, «le ballon est rond». La difficulté réside dans son 655 traitement — soit avec les pieds, soit au moyen de paroles. Dans cette étude nous examinerons certains des exemples les plus révoltants de la bêtise, de l’inanité, de l’ignorance et de la brutalité qui ont tendance à planer sur le jeu du ballon — en partant de la notion que le football a constitué un réflexe de la société. Ce type de truisme maison légitime de nombreux mythes et clichés; mais, en fait, ce sont les perceptions sociales qui se projettent dans le football; la commercialisation et la mondialisation constituent la ruine du football; ce qui fut autrefois un jeu de la classe ouvrière est aujourd’hui un privilège des riches; ou il y a trop d’étrangers en Allemagne, ou trop d’allemands à l’étranger; et il y a, en plus, des perceptions spécifiques de nationalité, voire de race …

Football has only acquired its current status because people have reported on it. Without spectatorship, there would not be an art of reporting. Yet there is hardly a topic as difficult to write about as football — with the possible exception of music. This may also be due to the matter itself: as a famous German football quote goes, «the ball is round» (Sepp Herberger). Handling it — whether with feet or with words — is the tricky part. This essay will examine the most outrageous instances of foolishness, inanity, ignorance and brutishness that tend to evolve around the ball — starting with the notion that football constitutes a mirror reflection of society. That kind of kitchen-sink truism legitimates numerous myths and clichés; yet in actual fact, it is social perceptions that are being projected onto football: commercialisation and globalisation are the ruin of football; what was once a worker’s game is now a privilege for the rich; there are either too many foreigners here or too many of us abroad; then there are perceptions specific to nationality or even to race…